jeudi 13 mars 2014

Mes petits plaisirs... fleuris et lactés...


Cette semaine, je partage avec vous mes petits plaisirs... et pour la modique somme de 21,90€, j'ai rendu mon quotidien plus gai... pendant au moins une semaine!

Direction le fleuriste du coin : Hammamet Fleurs (35 rue du faubourg Saint Denis, 75010 Paris).
Ces charmants fleuristes proposent des fleurs de saison de belle qualité pour un prix défiant toute concurrence (Attention, on n'y va pas pour la qualité de leurs compositions... si c'est pour offrir je repasse toujours à la maison afin d'y faire des retouches!).
-6€ la botte d'Anémones
-5€ chaque botte de Wax flowers
Pour 16€ voilà donc ma maison entièrement fleurie: quelques unes dans mon vase d'Avril (tsé-tsé) et un bouquet champêtre pour la cuisine! 


Ensuite, direction le premier kiosque à coté de chez moi pour acheter le Milk Déco numéro 7, qui vient de sortir au prix de 5,90€.
Et là c'est un festival de jolies choses, des photos magnifiques, un superbe papier mat que l'on prend plaisir à toucher... quasiment pas de pub et les quelques unes qui se baladent sont tellement ciblées qu'elles se fondent dans le décor...

Je suis malheureusement revenue de beaucoup de magazines déco, entre ceux qui font rêver mais qui sont vraiment trop inaccessibles, ceux qui regorgent d'objets que l'on peut se payer mais qui ne font pas rêver du tout, ceux qui collent à nos travaux mais seulement à nos travaux (oh super! un supplément salle de bain!) et ceux qui font une compilation de dossiers de presse pris en sandwich entre deux réclames Roche Bobois... y'a plus de plaisir...

Alors que Milk est un concentré d'inspiration! Dans les intérieurs (et les extérieurs d'ailleurs..) qui sont présentés rien n'est figé, on sent la vie à chaque page.... ce sont des lieux "habités"! Même si le tas de légos mutants (cross-over entre star wars et Harry Potter) ou de Barbies décoiffées et démembrées n'est pas dans le champ du photographe... on le sent là, tout près! Bref les résidents du Milk Déco, c'est un peu nous tous, mais en mieux, non?!... Bon, ok en beaucoup mieux....mais laissez-moi rêver...


Alors comme toutes ces familles parfaites m'ont mise en joie, j'ai décidé de me mettre en cuisine... et de vous proposer une recette ultra-facile et totalement assortie à ces fleurs de printemps... (en revanche cela n'est pas compris dans les 21,90€)... la terrine Chèvre/Betterave... (que mes enfants détestent bien évidement, sinon la vie serait trop simple!).


ingrédients:
-1 bûche et demi de chèvre
-500g de betterave cuite
-huile d'olive
-sel, poivre

Prendre un moule à cake, le chemiser avec du film alimentaire, le laisser dépasser sur les cotés.
Couper les bûches de chèvre en tranches fines et régulières et faire de même avec les betteraves (peut mieux faire...je sais..).
Commencer à tapisser le moule de tranches de betterave, saler, poivrer, ajouter un filet d'huile d'olive, recommencer les opérations avec une couche de chèvre, puis alterner des couches de betterave et de chèvre. Finir avec une couche de betterave. 
Rabattre le film alimentaire sur la terrine.
Mettre au frais au moins 3 heures en mettant un poids sur la terrine (bouteilles d'eau par exemple).
Démouler et servir coupé en tranches avec du mesclun.

Bon appétit! 



jeudi 6 mars 2014

Pied de Poule

Me voici de retour du sud-ouest pour vous parler d'une marque bordelaise! Et oui, cela prouve qu'il y a une vie en dehors de Paris.... ce que j'essaye de faire comprendre en vain à mon cher et tendre... mais bon... là n'est pas le propos!
"Pied de Poule" est l'oeuvre de Margot Quincy et Gabrielle Franck, deux jeunes créatrices de talent et remplies d'humour!


Elles nous proposent au travers de leur collection d'objets d'art de la table, une relecture poétique et ludique de notre patrimoine : bouteilles de vin (de Bordeaux) détournées en carafe, services de vaisselles anciennes dépareillées ré-unifiés par une touche de fluo ou corbeilles de cantine repeintes en flashy. 
Elles se frottent même à l'humour noir un peu borderline avec ces planches à découper R.I.P.... et moi j'en redemande!


Mais derrière ces bonnes idées se cachent un véritable engagement et une belle conscience morale car toutes les pièces sont fabriquées en France, à l'instar de ces pichets zoomorphes réalisés à leurs couleurs dans la manufacture royale de Saint Clément .


Bref vous l'aurez compris je suis totalement fan de tous ces objets à fois humoristiques, décalés et éthiques... mais mon coup de coeur va aux bols bretons "la famille s’éclate" (rien que le nom à double sens est génial!). Symbole absolu du kitsch, le bol personnalisable est revêtu ici de noms et sobriquets plus cyniques les uns que les autres... à offrir sans modération pour briser les tabous!


Ce sont de véritables madeleines de Proust que nous offrent la maison d'édition "Pied de Poule" avec ces détournements "d'objets personnalisés".
Cela nous amène à nous interroger sur notre rapport aux "choses"...Véritables crèves-coeurs lorsqu'on les redécouvrent, ils figent un moment de vie, un instantané... personnes disparues, séparations, brouillades familiales autant de souvenirs parfois lourds à gérer... 
Ma cousine, elle, a trouvé la parade dans la maison familiale, en recyclant le rond de serviette pyrogravé au prénom de son père (divorcé) pour son époux portant le même nom... mais cette technique fonctionne que très rarement et uniquement avec des prénoms intemporels... (ou en se tapant des vieux). Le mieux reste donc d'invertir dans les bols de pied de Poule car une bonne grosse "marâtre" ou un bel "amant" resteront toujours actualité!

Je me suis prise au jeu et j'ai cherché moi aussi à retrouver ma "madeleine-déco", mais attention une madeleine viable et transférable à notre époque... et bien ce n'est pas chose aisée! Nos modes de vie ont changés et nous sommes aujourd'hui en perpétuelle recherche d'espace et de multifonctionnalité... Alors que faire des baromètres/thermomètres en bois sculpté, des lustres joug de boeuf ou roue de charrue, des services à fondues compartimentés, à escargots, à asperges, à liqueurs, à oeufs mimosa.... qui me venaient à l'esprit ???
Mais j'ai trouvé l'objet qui m'a accompagné dans ma prime jeunesse, l’accessoire indispensable de toutes les vérandas.... le "multi-porte-pots en fer forgé torsadé"! 
Avouez qu'en laqué rose fluo, il a de la gueule, non?




jeudi 27 février 2014

road trip dans le sud-ouest...

Toujours en balade dans le sud-ouest, je vois la vie en jaune... Voici quelques brins de mimosa pour terminer ce mois de février...



jeudi 20 février 2014

jeudi 13 février 2014

La nuit... au Muséum d'histoires naturelles


Il est des endroits où règnent des ambiances envoutantes et dramatiques, des endroits où le temps semble s'être arrêté... royaumes de la nature... les muséums d'histoires naturelles m'ont toujours fascinée... De Rouen à Londres, de New-York à Maison-Alfort dès que je passe à proximité par l'odeur de formol alléchée, j'ai envie d'y pénétrer... 

Victime de la mode des cabinets de curiosités et des collections, moi? Peut-être bien, mais en tout cas cela fait des années que cela dure! 

Un jour promis, je vous livrerai le récit angoissant de ma visite du Musée Fragonard en solo (avec un parental advisory), mais pour l'heure ce sera un voyage familial dans l'obscurité!


"Nuit" est une exposition qui au travers d'un parcours ludique et interactif nous fait découvrir tous les aspects de la nuit.
L'exposition commence sous un ciel étoilé par une approche théorique du phénomène jour/nuit et de l'astronomie.
Nous nous enfonçons ensuite dans une forêt digne d'un conte des frères Grimm, peuplée d'animaux nocturnes, au coeur de laquelle de petites cabanes nous invitent à découvrir les adaptations sensorielles nécessaires à leur survie...


La balade se poursuit au travers d'un grand dortoir qui décrit les habitudes et les rituels de sommeil chez les animaux comme chez les humains...



Dans sa dernière partie, l'exposition, nous met face à nos angoisses nocturnes en invoquant mythes et légendes ancestraux...


Cette exposition est l'occasion pour le muséum de mettre en valeur plus de 300 spécimens d'animaux sortis de ses collections zoologiques et de les faire découvrir ainsi sous un autre jour (...une autre nuit). 
Je vous conseille vivement d'y faire un tour, grâce à la superbe scénographie et le coté pluridisciplinaire de cette exposition, il y en a pour tout les goûts... 

Et pour les puristes, on peut même aller plus loin et retenir sa nuit... avec une programmation d'ateliers, de conférences et de débats...
Je ne sais pas vous, mais "le sexe, la nuit chez les amphibiens" là tout de suite... ça m'inspire!

"Nuit"
Grande galerie de l'évolution
36, rue Geoffroy-Saint-Hilaire
75005 Paris
jusqu'au 3 novembre 2014

jeudi 6 février 2014

Auguste Perret, sur un malentendu


Alors que je me rendais voir l'exposition année 30  à la cité de l'architecture et du patrimoine mardi dernier, j'ai trouvé porte close. 
J'avais en effet confondu les jours d'ouverture de l’établissement et ceux du musée d'art moderne... il était une fois dans l'ouest de Paris...
Un peu déçue me voila donc en route vers le MAM... Histoire de ne pas rester sur ma faim!

Et chemin faisant, en passant devant le palais d’Iéna (qui arbitre le conseil économique, social et environnemental), je me retrouve devant l'affiche d'une exposition sur Auguste Perret, il y avait de la lumière, je suis rentrée!


Ce fut donc un très bel acte manqué, car l'expo est super et gratuite en prime!

Auguste Perret est connu comme étant le premier architecte à avoir saisi l’intérêt constructif et esthétique du béton armé. Il développera cette technique pendant toute sa carrière au travers d'une impressionnante collection de réalisations en béton. Son oeuvre se verra couronnée en 2005 par le classement de la ville du Havre au patrimoine mondial de l’humanité.

Une très belle scénographie (signée Rem Kolhass et l'agence Oma Amo, rien que ça!), cloisonne l'exposition, présentée au coeur de la vaste salle hypostyle, au moyen d'une cage qui rappelle l'armature du béton.
Cette exposition nous fait découvrir la vie et le travail d'Auguste Perret (et ses frères) au travers de 8 projets emblématiques: l'immeuble de la rue Franklin (1903), le théâtre des champs Elysée (19013), l'Eglise notre Dame du Raincy (1923), la salle Cortot (1928), le mobilier national (1934, voir l'article de 1000 lieux sur l'éloge de la nature), le Palais d'Iéna (1937), l’hôtel de ville du Havre (1950) et l'Eglise Saint Joseph du Havre (1951).

L'exposition est très riche en documents, maquettes, photographie, installations et propose même la projection d'un documentaire au sujet très original et émouvant... mais vraiment filmé avec les pieds!
Entre le film de Laetitia Masson sur Ricciotti et celui-ci consacré aux habitants de l'immeuble de la rue Franklin... je me dis qu'il y a un créneau à prendre... parce que la moindre des choses quand on traite d'architecture c'est d'être irréprochable techniquement! Il faut croire qu'un demi-siècle plus tard, la nouvelle vague continue de faire des ravages! Sachez qu'il n'est pas la peine de faire des films déconstruits et de cadrer à l'épaule (en courant) pour se donner l'air intellectuel! Bon peut-être suis-je trop rigide.... passons!





Après l’exposition, profitez d'être dans le quartier pour vous balader à la recherches des bâtiments d'Auguste Perret, l'immeuble du 25 bis, rue Franklin bien sûr, mais aussi l’immeuble du 50 -55 rue Raynouard (...un peu tristoune) et le théâtre des champs Elysée.

"Auguste Perret, 8 chefs d'oeuvre"
Ouvert tous les jours de 11h à 18h,
Jusqu’au 19 février 
visite guidée les samedis et dimanche à 11h30
9 place d'Iéna 75016 Paris
métro ligne 6 et 9, bus 32, 63, 82



Ouvert tous les jours de 11h à 18h,
Jusqu’au 19 février 
visite guidée les samedis et dimanche à 11h30
9 place d'Iéna 75016 Paris
métro ligne 6 et 9, bus 32, 63, 82

test au feutre... alors, l'échelle et la perspective... enfin tout : à revoir!