jeudi 27 février 2014

road trip dans le sud-ouest...

Toujours en balade dans le sud-ouest, je vois la vie en jaune... Voici quelques brins de mimosa pour terminer ce mois de février...



jeudi 20 février 2014

jeudi 13 février 2014

La nuit... au Muséum d'histoires naturelles


Il est des endroits où règnent des ambiances envoutantes et dramatiques, des endroits où le temps semble s'être arrêté... royaumes de la nature... les muséums d'histoires naturelles m'ont toujours fascinée... De Rouen à Londres, de New-York à Maison-Alfort dès que je passe à proximité par l'odeur de formol alléchée, j'ai envie d'y pénétrer... 

Victime de la mode des cabinets de curiosités et des collections, moi? Peut-être bien, mais en tout cas cela fait des années que cela dure! 

Un jour promis, je vous livrerai le récit angoissant de ma visite du Musée Fragonard en solo (avec un parental advisory), mais pour l'heure ce sera un voyage familial dans l'obscurité!


"Nuit" est une exposition qui au travers d'un parcours ludique et interactif nous fait découvrir tous les aspects de la nuit.
L'exposition commence sous un ciel étoilé par une approche théorique du phénomène jour/nuit et de l'astronomie.
Nous nous enfonçons ensuite dans une forêt digne d'un conte des frères Grimm, peuplée d'animaux nocturnes, au coeur de laquelle de petites cabanes nous invitent à découvrir les adaptations sensorielles nécessaires à leur survie...


La balade se poursuit au travers d'un grand dortoir qui décrit les habitudes et les rituels de sommeil chez les animaux comme chez les humains...



Dans sa dernière partie, l'exposition, nous met face à nos angoisses nocturnes en invoquant mythes et légendes ancestraux...


Cette exposition est l'occasion pour le muséum de mettre en valeur plus de 300 spécimens d'animaux sortis de ses collections zoologiques et de les faire découvrir ainsi sous un autre jour (...une autre nuit). 
Je vous conseille vivement d'y faire un tour, grâce à la superbe scénographie et le coté pluridisciplinaire de cette exposition, il y en a pour tout les goûts... 

Et pour les puristes, on peut même aller plus loin et retenir sa nuit... avec une programmation d'ateliers, de conférences et de débats...
Je ne sais pas vous, mais "le sexe, la nuit chez les amphibiens" là tout de suite... ça m'inspire!

"Nuit"
Grande galerie de l'évolution
36, rue Geoffroy-Saint-Hilaire
75005 Paris
jusqu'au 3 novembre 2014

jeudi 6 février 2014

Auguste Perret, sur un malentendu


Alors que je me rendais voir l'exposition année 30  à la cité de l'architecture et du patrimoine mardi dernier, j'ai trouvé porte close. 
J'avais en effet confondu les jours d'ouverture de l’établissement et ceux du musée d'art moderne... il était une fois dans l'ouest de Paris...
Un peu déçue me voila donc en route vers le MAM... Histoire de ne pas rester sur ma faim!

Et chemin faisant, en passant devant le palais d’Iéna (qui arbitre le conseil économique, social et environnemental), je me retrouve devant l'affiche d'une exposition sur Auguste Perret, il y avait de la lumière, je suis rentrée!


Ce fut donc un très bel acte manqué, car l'expo est super et gratuite en prime!

Auguste Perret est connu comme étant le premier architecte à avoir saisi l’intérêt constructif et esthétique du béton armé. Il développera cette technique pendant toute sa carrière au travers d'une impressionnante collection de réalisations en béton. Son oeuvre se verra couronnée en 2005 par le classement de la ville du Havre au patrimoine mondial de l’humanité.

Une très belle scénographie (signée Rem Kolhass et l'agence Oma Amo, rien que ça!), cloisonne l'exposition, présentée au coeur de la vaste salle hypostyle, au moyen d'une cage qui rappelle l'armature du béton.
Cette exposition nous fait découvrir la vie et le travail d'Auguste Perret (et ses frères) au travers de 8 projets emblématiques: l'immeuble de la rue Franklin (1903), le théâtre des champs Elysée (19013), l'Eglise notre Dame du Raincy (1923), la salle Cortot (1928), le mobilier national (1934, voir l'article de 1000 lieux sur l'éloge de la nature), le Palais d'Iéna (1937), l’hôtel de ville du Havre (1950) et l'Eglise Saint Joseph du Havre (1951).

L'exposition est très riche en documents, maquettes, photographie, installations et propose même la projection d'un documentaire au sujet très original et émouvant... mais vraiment filmé avec les pieds!
Entre le film de Laetitia Masson sur Ricciotti et celui-ci consacré aux habitants de l'immeuble de la rue Franklin... je me dis qu'il y a un créneau à prendre... parce que la moindre des choses quand on traite d'architecture c'est d'être irréprochable techniquement! Il faut croire qu'un demi-siècle plus tard, la nouvelle vague continue de faire des ravages! Sachez qu'il n'est pas la peine de faire des films déconstruits et de cadrer à l'épaule (en courant) pour se donner l'air intellectuel! Bon peut-être suis-je trop rigide.... passons!





Après l’exposition, profitez d'être dans le quartier pour vous balader à la recherches des bâtiments d'Auguste Perret, l'immeuble du 25 bis, rue Franklin bien sûr, mais aussi l’immeuble du 50 -55 rue Raynouard (...un peu tristoune) et le théâtre des champs Elysée.

"Auguste Perret, 8 chefs d'oeuvre"
Ouvert tous les jours de 11h à 18h,
Jusqu’au 19 février 
visite guidée les samedis et dimanche à 11h30
9 place d'Iéna 75016 Paris
métro ligne 6 et 9, bus 32, 63, 82



Ouvert tous les jours de 11h à 18h,
Jusqu’au 19 février 
visite guidée les samedis et dimanche à 11h30
9 place d'Iéna 75016 Paris
métro ligne 6 et 9, bus 32, 63, 82

test au feutre... alors, l'échelle et la perspective... enfin tout : à revoir!



mercredi 29 janvier 2014

De retour de maison et objet...

inspiré des découpages de John Derian mis en scène sur stand Astier de Villatte / John Derian

Petit compte-rendu de cet immense salon, où je ne peux malheureusement pas rester plus de 3h... parce qu’après, au choix... je dors / je pleure / je mors et/ou je vomi! 

Dans des situations de l’extrême comme celle-là, tous mes sens sont exacerbés, un stand vide me donne envie de pleurer (certes c'est vilain... mais quand même!), un stand bondé me fait dire que nous avons tous les mêmes goûts et cette conformité m'exaspère... et les déclinaisons du même thème sur 20 stands à la suite me font tourner la tête... voir me donnent la nausée (...arrêtez d'encadrer des chiens baroques sur des textiles fluo!).

Bref vous l'aurez compris l’abondance c'est pas mon truc... à moins de pratiquer à dose homéopathique!

En définitive, j’ai trouvé le bon rythme pour ne pas me lasser : 3 fois 3 heures... c'est bien agréable! Qui plus est, grâce aux navettes depuis la porte Maillot, la balade prend un air de sortie scolaire internationale... et permet de faire un petit somme réparateur au retour... 

En dehors des grands classiques de la "déco internationalement formatée à forte consonance italienne"... ce salon m'a permis de dégager quelques tendances toujours bien présentes : 

-le scandinave aux couleurs pastelles ou 50's, toujours simple, joli et efficace... 

stand muuto / stand menu A/S

-le cabinet de curiosité... l'étrange, les histoires naturelles et les collections, à prendre au 1er ou au 12ème degrés...

stand seletti / stand versmissen / stand pied de poule / stand Astier de Villatte - John Derian / stand ibride

-l'artisanal, le naturel, le brut, la main de l'homme...

Stand Honoré / Exposition Landscape / Stand PCM design

Voici pour cette petite entrée en matière, je reviendrai avec force détails dans mes prochains articles pour zoomer sur mes coups de coeur!


jeudi 23 janvier 2014

Il est arrivé... pour me narguer!

Samedi matin , je l'ai découvert dans ma boite aux lettres... le nouveau catalogue AM-PM!

A chaque fois, comme une drogue, je me dis que c'est la dernière fois mais pourtant, je replonge!
Il faut dire que cette fois-ci, c'est vraiment du lourd, les photos sont trop belles, les maisons font rêver et il y a justement "tout ce que je cherche depuis des mois"... pour combler le vide qu'a laissé derrière lui mon plafond...

images extraites du catalogue et du site internet Am. Pm.

AM-PM ou l'art de savoir s'inspirer... du Mathieu Matégot par-ci, du Serge Mouille par-là, pour la touche vintage, et chez les contemporains, même combat, on copie un canapé Paola Navone et on pille les bonnes trouvailles de Françoise Dorget...
Il est vrai que cela permet d’accéder à des pièces sympas (qui le "feront" un temps) pour un prix "accessible"... surtout avec un petit coupon de réduc à -30%!

images extraites du catalogue et du site internet Am. Pm.

Je sais pertinemment depuis que je pratique, qu'AM-PM est une sorte de loto géant... tu peux tomber sur de la qualité comme sur un produit totalement défectueux... mais cela fait finalement partie du jeu!

Un jeu de patience... où l'on joue au chat et à la souris avec les livreurs...

Afin d'éviter toutes désillusions, J'ai finalement élaboré des règles très strictes:
1-je déballe devant le livreur (qui ne veut pas mais j'insiste...) pour dans un premier temps, éliminer un problème de couleur, parce qu'une fois sur 1 fois sur deux c'est pas le bon coloris (non ce n'est pas possible, je n'ai jamais pu commander un meuble en Wengé!!!) ou bien la référence "pantone" s'est dégradée entre le prototype, l’étalonnage du catalogue et l'interprétation de l'usine qui fabrique le meuble.
2- je ne monte rien avant d'avoir scrupuleusement vérifié qu'il ne manquait rien et que toutes les pièces étaient conformes... parce qu'avec eux c'est pas comme avec les suédois.... les pièces détachées connaissent pas... C'est tout ou rien...
Alors, quand après 2h45 de montage, tu t’aperçois que sur la dernière pièce il manque un pas de vis... tu enrages!!!! Tu penses au temps perdu (... et à tes enfants qui ne sont pas douchés, qui n'ont pas fait leurs devoirs et qui ne mangeront pas avant 22h ce soir...), à ta facture de téléphone en 08 (Ah non je suis désolée, il ne sera ni démonté ni dans son emballage d'origine votre Fuc**** meuble!)... et à la future demi journée que tu devras passer à attendre le livreur...

Bref entre AM-PM et moi, c'est l'amour vache... et cela fait des années que cela dure!

Il faut dire que je suis née avec un catalogue "la redoute" à la main et que bien avant l'ère d'internet j'étais déjà une inconditionnelle de la VPC.... C'était pour moi une petite fenêtre sur le monde!

images extraites du catalogue et du site internet Am. Pm.


Alors malgré toutes ces critiques, je salue les initiatives de La Redoute, leurs partenariats éclairés avec créateurs et designers à chaque saison (voir la superbe nouvelle collection avec la "gallery S. Bensimon")!
Bien consciente des difficultés que traverse le groupe pour survivre face aux nouveaux réseaux de distribution, je leur souhaite de réussir à s’organiser et à s'en sortir avec le minimum de licenciements.

D'une crise à l'autre, on feuillette le catalogue printemps-été, et l'on s'évade vers la mer Egée...